Après plus de trois mois de négociations, le gouvernement belge et la compagnie aérienne Lufthansa sont parvenus, mardi 21 juillet, à un accord sur le sauvetage de Brussels Airlines. D’après les termes de cette entente, le gouvernement belge accordera à la compagnie aérienne en difficulté un prêt de 290 millions d’euros en échange de garanties fermes sur l’avenir de la compagnie.
Les choses semblaient pourtant bien mal engagées pour Brussels Airlines. Les négociations entre la société mère allemande Lufthansa et les représentants du gouvernement belge ne se sont pas déroulées sans heurts. Ces dernières semaines, tout était même préparé au cas où aucun accord ne serait trouvé entre les deux parties.
Mais après plus de trois mois de négociations, les deux parties se sont finalement mises d’accord sur un texte. Ce texte doit maintenant être présenté à la direction de Lufthansa et le gouvernement belge devra également donner son approbation finale, tout comme la Commission européenne.
Personne ne s’attend à ce que le « non » l’emporte. Le vice-premier ministre belge et ministre des finances Alexander De Croo aurait également donné son accord. Du côté allemand, les négociations ont été menées ces dernières semaines par Christina Foerster (ancienne PDG de Brussels Airlines et actuellement directrice chez Lufthansa) et le PDG belge de Brussels Airlines, Dieter Vranckx, était également assis à la table, si bien que personne ne semble supposer que l’accord sera finalement bloqué quelque part.
En mai, la direction de Brussels Airlines avait annoncé que la compagnie aérienne devrait se restructurer lourdement en raison de la crise du Covid-19. Un bon millier d’emplois, soit un emploi sur quatre, sont en train de disparaître. Après des semaines de négociations, les syndicats et la direction sont parvenus à un accord social. Les licenciements secs sont limités autant que possible (estimés à environ 300 – 350).
À l’avenir, Lufthansa doit donc continuer à investir dans sa filiale belge. Ces dernières années, les Allemands ont injecté plus de 600 millions d’euros dans Brussels Airlines, mais même après la crise sanitaire liée à la pandémie, le gouvernement belge veut un engagement clair de la compagnie aérienne. Il existe des accords sur les investissements en personnel, l’expansion de la flotte et du réseau. L’objectif principal est d’étendre le réseau long-courrier avec de nouveaux avions et de nouvelles destinations en Afrique et en Amérique du Nord. Ces investissements devront également traduire un engagement en faveur de l’environnement avec des avions plus écologiques.
D’après les termes de cette entente, le gouvernement belge accordera à la compagnie aérienne en difficulté un prêt de 290 millions d’euros en échange de garanties fermes sur l’avenir de la compagnie.
Les choses semblaient pourtant bien mal engagées pour Brussels Airlines. Les négociations entre la société mère allemande Lufthansa et les représentants du gouvernement belge ne se sont pas déroulées sans heurts. Ces dernières semaines, tout était même préparé au cas où aucun accord ne serait trouvé entre les deux parties.
Mais après plus de trois mois de négociations, les deux parties se sont finalement mises d’accord sur un texte. Ce texte doit maintenant être présenté à la direction de Lufthansa et le gouvernement belge devra également donner son approbation finale, tout comme la Commission européenne.
Personne ne s’attend à ce que le « non » l’emporte. Le vice-premier ministre belge et ministre des finances Alexander De Croo aurait également donné son accord. Du côté allemand, les négociations ont été menées ces dernières semaines par Christina Foerster (ancienne PDG de Brussels Airlines et actuellement directrice chez Lufthansa) et le PDG belge de Brussels Airlines, Dieter Vranckx, était également assis à la table, si bien que personne ne semble supposer que l’accord sera finalement bloqué quelque part.
En mai, la direction de Brussels Airlines avait annoncé que la compagnie aérienne devrait se restructurer lourdement en raison de la crise du Covid-19. Un bon millier d’emplois, soit un emploi sur quatre, sont en train de disparaître. Après des semaines de négociations, les syndicats et la direction sont parvenus à un accord social. Les licenciements secs sont limités autant que possible (estimés à environ 300 – 350).
À l’avenir, Lufthansa doit donc continuer à investir dans sa filiale belge. Ces dernières années, les Allemands ont injecté plus de 600 millions d’euros dans Brussels Airlines, mais même après la crise sanitaire liée à la pandémie, le gouvernement belge veut un engagement clair de la compagnie aérienne. Il existe des accords sur les investissements en personnel, l’expansion de la flotte et du réseau. L’objectif principal est d’étendre le réseau long-courrier avec de nouveaux avions et de nouvelles destinations en Afrique et en Amérique du Nord. Ces investissements devront également traduire un engagement en faveur de l’environnement avec des avions plus écologiques.