La mesure concerne les 7 ATR et 4 Twin Otter de la filiale de la Compagnie aérienne interrégionale express (CAIRE), décision motivée par des manquements à la sécurité.
L’Organisme pour la sécurité de l’aviation civile (OSAC), chargé par la Direction générale de l’aviation civile (DGAC) du contrôle technique de l’aviation civile, a relevé des manquements dans la maintenance de la flotte d’Air Antilles Express (11 avions). En conséquence, son certificat de transporteur aérien (CTA) lui a été retiré depuis vendredi dernier. « Au cours de la surveillance de votre organisme depuis le début de l’année 2021, nous avons constaté 8 non-conformités majeures, concernant les flottes ATR et Twin, qui démontrent que votre système de gestion ne permet pas de contrôler la conformité aux procédures requises pour assurer la navigabilité de ces flottes d’aéronefs et d’adéquation des procédures », note la DGAC dans un rapport envoyé à Air Antilles.
Résultat, ses avions sont cloués au sol sur les tarmacs des aéroports Pôle Caraïbe (Guadeloupe) et Aimé Césaire (Martinique). Tous ses vols sur l’arc antillais sont annulés, entre la Guadeloupe, la Martinique, Saint-Martin, la Dominique ou Saint-Barthélemy, ainsi que les liaisons vers d’autres îles des Caraïbes (Haïti, République Dominicaine, Porto Rico) ainsi que la Guyane ou les États-Unis (Miami).
Le coup est dur notamment pour l’actionnaire majoritaire d’Air Antilles Express, la Compagnie Aérienne Inter Régionale Express (CAIRE), propriété d’Eric Koury. Air France est également concerné par la décision de la DGAC, ayant noué un accord avec la compagnie antillaise sur certaines dessertes inter-régionales.