Comme annoncé la semaine dernière, le ministère gabonais de l’Intérieur a lancé le dimanche 20 juin 2021, l’opération de restauration de la voie publique, des accotements et des terres pleins centraux dans le Grand-Libreville, sur le route nationale n°1. Plusieurs installations ont été détruites et les propriétaires sont en larmes.
« Pour cette première journée, les équipes de la police, de la gendarmerie et de la Garde républicaine ainsi que le Génie militaire pour la logistique ont restauré la voie publique du point kilométrique 12 au Pk 16 »,a indiqué le ministère de l’Intérieur.
L’opération a consisté à débarrasser les espaces publics de tout ce qui les encombre, notamment les étals de commerces, les épaves de véhicules, les garages, et ateliers de vulcanisateur, les kiosques et autres terrasses qui obstruent le passage des piétons.
« Nous ne sommes en guerre contre personne. La force disproportionnée et les actes isolés ne seront pas tolérés. Vous devez expliquer aux contrevenants le bien-fondé de l’opération si c’est nécessaire. C’est pourquoi vous devez rester professionnels jusqu’au bout », a déclaré le général de division Serge Hevé Ngoma à l’endroit des agents en charge de l’opération.
Le ministère de l’Intérieur indique que cette première journée de lancement s’est déroulée sans incident. Pour cette phase, l’opération qui touchera Libreville, Akanda, Owendo et Ntoum va durer un mois.
D’après des dispositions de la loi gabonaise n°013/2003 du 17 février 2005 portant protection du patrimoine routier national, « toute occupation privative du patrimoine routier national est soumise à une autorisation préalable délivrée par les services compétents du ministère chargé des routes (…) et à redevance ». Depuis l’année 2020, une redevance pour l’occupation privative du patrimoine routier national qui varie de 2500 FCFA à 1 million de FCFA par an, selon le type d’autorisation, a été instituée par l’Etat gabonais.
S.A.