Avec 1,5 million de conteneurs traités au cours de l’année dernière, le Port de Lomé est devenu le 2e port de transbordement en Afrique subsaharienne et le 5e sur tout le continent. C’est ce qui ressort de la dernière publication de la Lloyd’s List, une des plus anciennes revues spécialisées sur les questions maritimes, qui s’associe chaque année à Container Management.
Avec 1,5 million de conteneurs traités au cours de l’année dernière, le Port de Lomé est devenu le 2e port de transbordement en Afrique subsaharienne et le 5e sur tout le continent. C’est ce qui ressort de la dernière publication de la Lloyd’s List, une des plus anciennes revues spécialisées sur les questions maritimes, qui s’associe chaque année à Container Management.
Dans ce classement qui répertorie les 120 premiers ports du monde sur 500 ayant une activité de conteneurs, Lomé se hisse derrière Tanger Med (Maroc), Port-Saïd (Egypte), Durban (Afrique du Sud) et Alexandrie (Egypte) sur le plan continental, et n’est devancé que par la plateforme sud-africaine dans la région sub-saharienne.
Un laurier de plus pour Lomé, cité déjà il y a quelques jours dans un autre rapport et sélectionné en avril dernier par le géant mondial du transport de conteneurs et de la logistique MSC (Mediterranean Shipping Company) comme l’un de ses « points stratégiques majeurs dans le monde », pour son nouveau service de fret.
Seule plateforme naturelle en eaux profondes de la sous-région, le Port de Lomé qui attire bon nombre d’armateurs mondiaux du fait de sa position stratégique, a multiplié par près de 50 ses activités de transbordements depuis 2012.
En brassant plus de 1,4 millions d’EVP en 2018, Lomé confirme désormais son leadership en matière de trafic de conteneurs au sein de l’Association de Gestion des Ports de l’Afrique de l’Ouest et du Centre (AGPAOC), regroupant 29 ports africains.
La plateforme togolaise devance Tema (1,01 millions d’EVP) et Pointe-Noire (739 000 EVP), bien qu’en termes de productivité, le port ghanéen soit désigné le plus performant, par l’African Ports Awards. C’était à l’occasion du 40e conseil annuel de l’Association de gestion des ports de l’Afrique de l’Ouest et du Centre (AGPAOC), qui s’est tenu du lundi 17 à jeudi 20 juin 2020 à Lomé. Les données sont fournies par le Cabinet Codex, devenue à la même occasion une agence de notation des ports africains.
Lomé, parmi les meilleurs lauréats dans toutes les catégories, est surtout pour une troisième année consécutive, le meilleur port de transbordement. Et sur la productivité à quai, il n’est dépassé que par Pointe-Noire.
Cette embellie intervient alors qu’en avril dernier, la capitale togolaise, classée première plateforme portuaire à conteneurs de la sous-région par l’analyste néerlandais Dynamar, est entré dans le cercle très fermé des 120 ports conteneurisés mondiaux, répertoriés par le consultant Alphaliner. Le Port togolais est cité parmi ceux qui auront durant l’année 2018, augmenté considérablement leur trafic.
Dans le classement, il tutoie les 27 géants chinois, 9 américains, 5 japonais et autres mastodontes asiatiques et européens.
Aidé par le hub de transbordement que représente le Port de Lomé, seul port naturel en eaux profondes dans la sous-région, le Togo a été crédité de la troisième plus forte progression sur l’indice de connectivité de transport maritime depuis 2010, en Afrique subsaharienne, par la CNUCED.
Sa position stratégique attire bon nombre d’armateurs mondiaux dont MSC qui envisage d’y investir plus de 500 millions $ d’ici les dix prochaines années. L’ambition est de porter le trafic conteneurisé à 4 millions d’EVP, en ligne avec les visées du Plan national de développement (PND), dont l’axe 1 veut faire de Lomé un hub logistique de référence dans la sous-région.
Source : republiquetogolaise.com