En quête d’un meilleur positionnement dans la production de véhicules, le Maroc et quelques pays africains réussissent grâce à des mesures incitatives, à attirer de grandes multinationales. Objectif : parvenir à un transfert de compétences pour atteindre l’autonomie nécessaire dans le domaine.
AVL Maroc, filiale de AVL France, a signé avec le gouvernement marocain un protocole d’accord pour renforcer le développement des technologies de mobilité dans le pays. Un investissement de 30 millions de dirhams (2,8 millions USD) permettra à la société d’intensifier ses activités d’ingénierie automobile, notamment de développement de moteurs, de batteries électriques, de transmissions de systèmes électriques et électroniques, etc.
Cet investissement s’inscrit dans le cadre de la politique d’externalisation des activités de la société, notamment pour le volet ingénierie industrielle. Il permettra entre autres d’implanter des plateformes d’ingénierie de recherche et de développement du secteur automobile dans plusieurs villes marocaines, dont le site de Rabat Technopolis.
L’exécution de ce plan d’investissement devrait renforcer davantage le positionnement du Maroc dans l’industrie automobile africaine. Actuellement, le pays héberge avec l’Afrique du Sud les plus importantes unités de production, d’assemblage et de montage de véhicules et accessoires sur le continent. Un atout qui favorise le transfert de compétences et la marche progressive vers l’autonomie au plan technique et technologique pour la production locale de véhicules.