En visite à Abidjan fin avril, le ministre français de l’économie, Bruno Le Maire, a visité une section du chantier du métro d’Abidjan à bord d’un wagon de la SITARAIL. Le projet est concédé à un consortium d’entreprises françaises conduites par Bouygues et constitue à ce jour un bon exemple de la bonne santé d la coopération économique entre la Côte d’Ivoire et la France.
«Un grand projet pour la Côte d’Ivoire, un grand défi pour les entreprises françaises », a souligné l’hôte français dont le gouvernement s’est engagé dans un appui ferme d’environ 1 milliard d’euros.
Les travaux ont été officiellement lancés en novembre 2017. Mais le calendrier d’exécution du chantier connait de sérieux retard.
« Il est toujours difficile de réaliser un métro surtout au cœur d’une ville. C’est un magnifique défi. Je suis certains que les Ivoiriens réaliseront ce défi dans les délais fixés», a jouté M. Le Maire, comme pour assurer que l’intérêt de la France pour le projet n’a pas varié.
La ligne1 du métro d’Abidjan s’étire sur 37 km d’Anyama (Nord) à Port-Bouet en traversant le Plateau, avec une quarantaine de stations pour une capacité de 500 000 voyageurs par jour.
Projet majeur pour le transport de masse et l’amélioration de la mobilité dans la capitale économique ivoirienne, le futur métro va «changer la vie quotidienne de millions d’Abidjanais et aider au développement économique».
Célestin KOUADIO