Après avoir connu un coup d’arrêt brutal l’année dernière du fait de la Covid-19 et de la dégringolade des prix, la filière anacarde togolaise veut se relancer.
Le quatrième produit non-vivrier du pays en termes de tonnage (derrière le coton, le café et le cacao), surfait jusque-là sur une courbe ascendante (6000 tonnes en 2014, 15 000 en 2017, 22 000 en 2019) avant de caler en 2020 (22 000 tonnes au lieu des 25 000 attendus).
Un programme a donc été mis en place, réunissant les différents acteurs de la filière et le gouvernement, afin de rebondir rapidement. Le plan stratégique passe par la sélection et l’importation de matériel végétal amélioré notamment depuis le Ghana voisin, le suivi et l’analyse en laboratoire des performances des clones et des produits de transformation (pomme et noix), ou encore l’identification des maladies et ravageurs dans les plantations, et des meilleures techniques de lutte.
Pour les producteurs, l’objectif est de parvenir dans l’immédiat à 30 000 tonnes d’ici 2022, et passer de 0,6 tonnes à 4 tonnes à l’hectare d’ici 2028.
La filière recense plus de 20 000 planteurs à travers tout le pays.